Jubilé 2025

Chers amis du Rosaire
L’espérance ne déçoit pas nous dit saint Paul dans sa lettre aux Romains (Rm 5,5). C’est par cette citation que le pape François nous invite à revivifier notre vie chrétienne. Que nous allions à Rome, ou dans les églises jubilaires de nos diocèses, il s’agit de revivre le pardon de Dieu dans nos vies et dans nos relations.
Notre monde ne va pas bien, dans beaucoup de domaines, et c’est justement dans ces temps difficiles que, comme chrétiens, nous avons à des ‘pèlerins d’espérance’, proposé des lumières dans ces ténèbres.
Comment pouvons-nous laisser briller cette lumière de l’Espérance ? Le pape Benoît XVI dans sa lettre encyclique Spe Salvi, publiée en 2007 donne des clefs :
Les premiers chrétiens ont compris que l’espérance reçue de Dieu était essentielle pour leur vie, contrastant avec la situation des non-croyants qui, avant la foi, étaient « sans espérance et sans Dieu dans le monde » (Ép 2, 12). Cette espérance chrétienne transforme la perception de l’avenir, offrant une vie nouvelle et pleine de sens.
Avec l’exemple de Bakhita, une femme réduite en esclavage, battue, maltraitée a rencontré le Dieu de Jésus Christ : « je suis définitivement aimée et quel que soit ce qui m’arrive, je suis attendue par cet Amour. Et ainsi ma vie est bonne ». Par la connaissance de cette espérance, elle était « rachetée », elle ne se sentait plus une esclave, mais une fille de Dieu libre.
Cette vie libre à laquelle Bakhita s’est découverte appelée, est promise aux amis de Dieu ; promesse qui change notre manière de vivre dans le monde :
- attentif à notre prochain, nous l’aidons dans la mesure de notre possible, nous le portons dans la prière : ce que tu as fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que tu l’as fait.
- attentif à notre prochain, nous nous laissons toucher par ses souffrances : ‘Souffrir avec l’autre, pour les autres; souffrir par amour de la vérité et de la justice; souffrir à cause de l’amour et pour devenir une personne qui aime vraiment – ce sont des éléments fondamentaux d’humanité; leur abandon détruirait l’homme lui-même.’
- attentif à Dieu, nous ne craignons pas son jugement qui conjugue justice et miséricorde : Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu’il est justice que parce qu’il est grâce. S’il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l’histoire et face à Dieu lui-même. S’il était pure justice, il ne pourrait être à la fin pour nous tous qu’un motif de peur.
Avec Dieu, faisons de ce jubilé une fête qui nous rappelle son immense amour et qui nous donne de le célébrer et de le goûter.
Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne ! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route !