Durant cette semaine sainte, nous avons suivi le Christ dans son adieu aux disciples, dans sa passion et sa mort, sa mise au tombeau.

Et voici que les choses ne se passent pas comme d’habitude. Celui qui était bel et bien mort, ils l’ont rencontré, qui dans la maison où ils étaient enfermés, qui dans un jardin, qui sur la route d’Emmaüs.
Ils ne l’ont pas reconnu au début. Mais c’est grâce à une parole, un geste, une explication que oui, ils peuvent témoigner que c’est bien lui qui était là.

Chacune, chacun, nous avons nos déserts, nos épreuves ; pour beaucoup des poids compliquent l’existence : chômage, maladie, mort brutale ; amours qui ne se disent plus ou si peu, pardons impossibles, enfermements dans la colère, discordes familiales, travail peu satisfaisant, solitude…
Tant d’obscurités dans nos vies.

Après ce jour de Pâques, nous croyons que Dieu en son Fils nous rejoints dans nos ‘enfers’, qu’il vient porter nos croix avec nous. Après ce jour de fête, accueillons sa lumière qu’il apporte dans nos ténèbres.

C’est bien ce que la Belle Dame est venue vivre avec Bernadette dans son cachot ; elle lui apportait la bonne nouvelle de l’amour de Dieu en son Fils. Aujourd’hui encore accueillons cette bonne nouvelle et partageons là avec ceux qui l’attendent.